Veröffentlicht in:
E.Melchior, E.Mentgen, R.Peltzer, R.Schmitt, J.Weiss (1987): Atlas der Brutvögel Luxemburgs. S. 116-117
 
Tyto alba

Tureil

Schleiereule
 


 
So große Unterschiede in der Besiedlung, wie die Karte sie zeigt, gibt es bei der Schieiereule nicht. Sie ist in Wirklichkeit ziemlich gleichmäßig über das ganze Land verbreitet. Die Lücken auf der Karte sind größtenteils auf eine unterschiedliche Bearbeitung zurückzuführen (weniger oder keine systematischen Nachtkontrollen in entlegeneren Quadraten).
Allerdings ist die Population des Öslings klimatisch benachteiligt, da hier öfter und länger als im Gutland eine geschlossene Schneedecke die Mäusejagd auf der freien Flur erschwert. Sie ist somit größeren Schwankungen unterworfen und wird in strengen Wintern stärker dezimiert (z.B. 1978/79).
Als Kulturfolger ist die Schleiereule in sozusagen allen Ortschaften (auch Weilern und isoliert gelegenen Bauernhöfen) sowie in den Städten (Randgebiet) anzutreten. Besiedelt werden (Kirch)türme, Scheunen, Speicher, nicht mehr benutzte Räucherkammern, Taubenschläge, altes Gemäuer, Burgruinen, verlassene Stollen ehemaliger Eisenerzgruben. Bisher war nur eine Baumbrut zu verzeichnen (1977). Nistgeräte werden gerne angenommen.
Je nach Nahrungsangebot (bes. Feldmausvorkommen) brütet die Schleiereule ein- oder zweimal jährlich, im Extremfall gar nicht. Auch der Zeitpunkt der Brut richtet sich hiernach. Während in manchen Jahren die ersten Eier bereits sehr früh (1949 um den 13. Februar) gelegt werden, erfolgt die Eiablage in anderen Jahren erst im Mai oder Juni, u. U. sogar noch später. In zwei Fällen (1960 u. 1981) wurden die Jungvögel erst Anfang Dezember flügge.
Regionale Unterschiede während desselben Jahres sind, trotz der geringen Größe des Landes, in Luxemburg nicht selten: so wurden 1974 und 1977 aus manchen Gegenden Zweitbruten gemeldet, in anderen gab es keine.
1977 gab es in Kehlen eine Schachtelbrut. Am 29.7. brütete das Weibchen bereits wieder auf 5 (später 6) Eiern, während sich die fünf Jungvögel der ersten Brut noch am Nistplatz aufhielten und kurz vor dem Ausfliegen waren. Die Gelegegröße beträgt meistens 5 oder 6 Eier (Extreme 4 resp. 9 Eier). Zu bemerken ist, daß in mäusereichen Jahren die Gelege größer sind u. einzelne Eier "nach"gelegt werden können 18.
Der Bruterfolg ist unterschiedlich und eng an das Nahrungsvorkommen (oft in Verbindung mit der Witterung) gekoppelt. In ungünstigen Jahren (Zusammenbruch der Feldmauspopulation im Laufe der Brutzeit) überleben von den geschlüpften Jungvögeln oft nur einer oder zwei.
Unsere Schleiereulen sind Teilzieher: Von 48 Ringfunden nestjung beringter Vögel lag ein Drittel 100-400 km weit, die Hälfte wurde jedoch weniger als 30 km vom Beringungsort entfernt angetroffen. (Größte Entfernung: 660 km SW.) Diese Bewegungen finden in fast alle Richtungen statt, mit einer Prädominanz von SW und NE-SE. Ältester Ringvogel: 9 Jahre und 3 Monate.
Ausländische Vögel stammten aus Belgien (2x), Hessen (1x), Saarland (1x) und Frankreich (3x); maximal 209 km ESE.
Durch das Vergittern der meisten Kirchtürme sowie das Abdichten von Luken (Rückgang der landwirtschaftlichen Betriebe!) wurden in der Vergangenheit der Schleiereule so manche Brutmöglichkeiten genommen. Der Bestand, zusätzlich belastet durch Unfälle (Autoverkehr, elektr. Leitungen) und Pestizide (Eieranalysen ergaben z.T. hohe Rückstände), sank. In den letzten zehn Jahren konnte er jedoch durch Absicherung bestehender Brutplätze und Neuansiedlung in Nisthilfen etwas stabilisiert werden. Trotzdem ist die Art weiterhin als gefährdet einzustufen.
Chouette effraye
Barn Owl
L'inégalité dans la répartition suggérée par notre carte ne correspond pas à la réalité: l'Effraye est répandue plus ou moins régulièrement dans tout le pays et les lacunes sont dues à une couverture moins bonne (manque de visites nocturnes) des carrés plus éloignés des investigateurs. Il faut cependant signaler que la population de l'Oesling est désavantagée en hiver par rapport à celle du Gutland. L'apparition plus fréquente et plus durable d'une couverture neigeuse dans les Ardennes rend l'accès à la nourriture plus difficile, ce qui provoque des variations de densité plus importantes dues aux pertes plus sévères durant les hivers rigoureux (p. ex. 1978/79).
L'Effraye suit l'homme; on peut donc la trouver dans toutes les localités (même dans les hameaux et les fermes isolées) ainsi que dans les zones périphériques des villes. Elle occupe les tours et les clochers, les granges, les greniers, les fumoirs désaffectés, les pigeonniers, les vieilles murailles et ruines, les galeries minières désaffectées. Nous ne connaissons qu'un cas de nidification dans un arbre (1977).
Le nombre de pontes annuelles peut osciller entre zéro et deux, selon l'offre alimentaire (p. ex. prolifération de Campagnols des champs). Même l'époque de la ponte est liée à l'offre alimentaire: certaines années, la ponte a lieu très tôt (p. ex. le 13. 2. 1949), tandis que d'autres années elle a lieu en mai/juin, voire plus tard. Deux cas sont connus où les jeunes quittaient le nid seulement début décembre (1960 et 1981).
Malgré la superficie restreinte du territoire national, on peut trouver des différences régionales dans le comportement de la reproduction: en 1974 et 1977 on a signalé des deuxièmes pontes dans certaines régions et non dans d'autres. En 1977, deux pontes d'un couple de Kehlen se chevauchaient: le 29. 7. la femelle couvait à nouveau 5 (plus tard 6) oeufs, tandis que les jeunes de la première couvée n'avaient pas encore pris l'envol.
Les pontes sont normalement de 5 ou 6 oeufs (extrêmes 4 et 9 oeufs). Ajoutons que les pontes sont plus volumineuses en cas de prolifération de Rongeurs et que des oeufs isolés peuvent s'ajouter alors à la ponte.
Le taux de réussite des nichées varie en fonction des cycles d'abondance des Rongeurs et en fonction des conditions météorologiques. Dans les nichées qui coïncident avec une baisse des effectifs de Rongeurs, il n'y a souvent qu'un à deux jeunes qui arrivent à prendre l'envol.
Nos Effrayes sont des migrateurs partiels. Sur 48 Effrayes baguées au nid, la moitié a été retrouvée à moins de 30 km de distance, un tiers s'était éloigné de 100 à 400 km et la distance maximale parcourue a été de 660 km SW. La dispersion peut s'effectuer dans toutes les directions avec cependant une prédominance des directions SW et NE-SE. L'oiseau le plus âgé a atteint 9 ans et 3 mois. Les Effrayes baguées à l'étranger venaient de Belgique (2x), Hesse (Ix), Sarre (Ix) et France (3x); distance maximale 209 km ESE.
Avec la fermeture de la majorité des clochers et des trous d'aération (diminution des exploitations agricoles), les refuges des Effrayes ont sérieusement diminué en nombre. Ce fait, ainsi que d'autres nuisances comme les accidents (provoqués par la circulation ou les lignes à haute tension) et les pesticides (dont on a détecté chez nous des teneurs élevées dans des oeufs) ont contribué à la diminution de l'espèce. Les efforts des protecteurs (préservation des sites de nidification existants et création de nouvelles cavités) durant la décennie écoulée ont permis de stabiliser quelque peu la population restante. Nous sommes néanmoins toujours obligés à classer l'Effraye parmi les espèces menacées.
Although the map presents a distorted picture of Barn Owl distribution in Luxembourg (the spread of breeding pairs is in fact fairly uniform), the population in the Oesling is undoubtedly at a disadvantage due to the severity of the winters and especially the longer period of snow cover. The population is also more prone to rapid declines in and after particularly severe winters (e.g. 1978/79).
Barn Owls live and breed in close proximity to man in hamlets, villages and isolated farms and on the edges of larger towns. Nests are built in church towers, barns, lofts, dovecots, ruined castles and abandoned mine workings. Nestboxes are used when available, but there is only one record of a tree nest (1977). The timing of breeding and the number of broods (one, two or - in extreme cases - none at all) depends on the availability of food (esp. the Common Vole). A sudden crash in the vole population in the middle of the breeding season may have a disastrous effect on the breeding success rate. Nest record data show that the earliest date for egg-laying was 13 February, while in 1960 and 1981 the young did not fledge until early December.
Native bred Barn Owls are partial migrants, a third of all ringing returns indicating a movement of 100-400 km, with half of only 30 km or less.
The decline in the Barn Owl population in the recent past has been due to the fencing-off of church towers and other types of habitat loss, car strike, electrocution and the effect of pesticides. The conservation of existing nest sites and the creation of new ones over the past ten years have halted the decline, but the Barn Owl remains an endangered species.

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