Veröffentlicht in:
E.Melchior, E.Mentgen, R.Peltzer, R.Schmitt, J.Weiss (1987): Atlas der Brutvögel Luxemburgs. S. 190-191
 
Acrocephalus scirpaceus

Klenge Jäizert

Teichrohrsänger

Acrocephalus scirpaceus
 
 

= 35 (27,1%) probable = 9 (25,7%)
confirmed = 19 (54,3%) possible = 7 (20,0%)
Seine Verbreitung entspricht in etwa derjenigen des Schilfrohrs (Phragmites communis) in Luxemburg, denn - genau wie der Drosselrohrsänger - ist kaum eine andere Vogelart so stark an das Vorkommen einer Pflanze gebunden. Dies erklärt, warum der Teichrohrsänger nicht im Norden des Landes brütet. Ein Vergleich mit der Verbreitungskarte des Schilfrohrs64 zeigt, daß alle Quadrate, wo der Teichrohrsänger als Brutvogel gemeldet wurde, auch als Fundorte des Schilfrohrs figurieren. Das Gegenteil ist jedoch nicht wahr, da im Pflanzenatlas - von trockenen Standorten abgesehen - auch Einzelpflanzen schon zu einem belegten Quadrat führen, welche dem Teichrohrsänger aber nicht als Lebensgrundlage genügen.
Die wichtigsten Brutorte liegen im flachen oberen Alzettetal, im oberen Moseltal, im unteren Sauertal und im Syrtal, oft jedoch nicht an den Wasserläufen wie früher, sondern an den letzten versumpften Stellen dieser Täler. Außerdem wurde er noch in den Chiers- und Atterttälern sowie an der unteren Alzette festgestellt. Die Art ist auch noch mit kleineren Schilfbeständen zufrieden, sogar wenn diese größtenteils verlandet sind. Gebüsch wird gerne mit in das Nahrungsrevier einbezogen, scheint jedoch nicht unbedingt erforderlich zu sein. Die Ansprüche dieser Art an den Brutbiotop überlappen sich teilweise mit denjenigen des Drosselrohrsängers, der jedoch die kleinere Schwesterart nicht in seinem Revier duldet.
Das Nest hängt zwischen mehreren Schilfstengeln, je nach den Umständen (Wasserstand, Vegetationsverhältnisse) meist 80-110 cm über dem Wasser, mit Extremwerten von 40 und 135 cm. Lokal kann es auch an Stengeln oder Zweigen anderer Pflanzen befestigt sein; so z.B. waren 1940 an der Sauer 17 Nester an Weidenzweigen aufgehängt und nur 4 an Stengeln des Schilfrohrs. Es werden 1-2 Brüten getätigt. Die Vollgelege zählen meist 4, manchmal 3 oder 5 Eier, ausnahmsweise auch 2. Das erste Ei kann man ab Ende Mai [bisher frühestens ca. 21.5.(1940)] finden. Das späteste Gelege wurde gegen Ende Juli (1933) vollständig. Im Gegensatz zum Nachbargebiet Lothringen ist bei uns Parasitierung durch den Kuckuck selten: bisher wurde nur ein Fall bei Remerschen bekannt.
Die Teichrohrsänger erscheinen im Mai bei uns, bisher frühestens am 21.4.(1968). Von den Kontrollfängen einheimischer Vögel fiel der erste auf den 2.5.(1967). Der Wegzug beginnt im August. Jungvögel der zweiten Brut sind aber noch im September anzutreffen, einzelne Durchzügler noch bis Oktober. Bisher späteste Feststellung ist der 26.10.(1966). Aus unseren Ringfunden ersehen wir, daß nordische Exemplare aus Deutschland, Polen u. Schweden hauptsächlich im August (6x) bei uns durchziehen, mit einem frühesten Datum vom 7.8.(1967), jedoch auch noch im September/ Oktober (2x, spätestens 4.10.1984). Einheimische Vögel konnten einigemal bis Mitte August, einmal noch am 22.9.(1963) bei uns kontrolliert werden. Ein einheimischer erstjähriger Vogel war am 15.9.(1974) schon 1737 km SW gewandert, zwei Herbstfänglinge befanden sich am 24.9.(1976) 1387 km SW resp. am 8.10.(1983) 753 km SW. Das Winterquartier dieser Art liegt im tropischen Westafrika. Bei uns ist der Teichrohrsänger hauptsächlich durch das Verschwinden der Schilfrohrbestände bedroht.
Rousserolle effarvatte Reed Warbler
La répartition de la Rousserolle effarvatte au Luxembourg correspond plus ou moins à celle du Roseau (Phragmites communis), car cet oiseau est - à l'instar de la Rousserolle turdoïde - lié à la présence d'une plante comme rarement une autre espèce d'oiseaux. Ceci explique l'absence de la Rousserolle effarvatte dans le nord du pays. La comparaison entre la carte de répartition du Roseau et celle de l'Effarvatte montre que la présence de cette dernière correspond toujours à une présence de Roseaux. L'inverse n'est pas vrai, car des stations composées de quelques tiges de Roseaux64 entraînent une présence sur la carte de répartition, aussi bien que des massifs végétant sur terrain relativement sec, mais ne peuvent satisfaire à toutes les exigences de l'Effarvatte à son habitat.
Les sites de nidification les plus importants se trouvent actuellement dans les vallées supérieures de l'Alzette et de la Moselle, dans la vallée inférieure de la Sûre et dans la vallée de la Syre. A l'époque l'Effarvatte colonisait volontiers les rives des cours d'eau, mais de nos jours elle est réduite à fréquenter les derniers vestiges marécageux de ces vallées. D'autres sites de nidification ont été localisés dans les vallées de la Chiers, de l'Attert et du cours inférieur de l'Alzette.
L'Effarvatte peut se maintenir dans des roselières relativement petites, même s'il n'y subsiste plus qu'un minimum d'eau. l'Effarvatte inclut volontiers des buissons dans son territoire, mais ceci ne semble pas être une exigence absolue. Les niches écologiques de l'Effarvatte et de la Turdoïde se chevauchent partiellement, mais cette dernière ne tolère guère la petite Effarvatte dans son territoire.
Le nid est suspendu à plusieurs tiges de Roseau, selon l'environnement entre 80-110 cm au-dessus de l'eau (ou du sol), les valeurs extrêmes étant 40 et 135 cm. Sur certains sites, le nid peut être fixé aux tiges ou rameaux d'autres plantes; le long de la Sûre en 1940, 17 nids étaient suspendus p.ex. aux branches de Saules contre 4 nids aux tiges de Roseaux.
L'Effarvatte fait 1-2 pontes par an. On trouve le plus souvent des pontes de 4 oeufs, parfois 3 ou 5, exceptionnellement 2 oeufs. Le premier oeuf est pondu à partir de fin mai [date la plus précoce vers le 21.5.(1940)]. La ponte la plus tardive n'était complète que fin juillet (1933). Contrairement à la Lorraine où le parasitage par le Coucou est fréquent, il est très rare chez nous où nous ne connaissons qu'un seul cas près de Remerschen.
Les Effarvattes arrivent en mai chez nous, jusqu'ici, au plus tôt le 21.4.(1968). Le contrôle d'oiseaux nicheurs bagués le plus précoce tombe sur le 2.5.(1967). Le départ débute en août, mais les jeunes de la 2e nichée peuvent rester jusqu'en septembre tandis que quelques migrateurs isolés peuvent encore s'attarder jusqu'en octobre, la date la plus tardive étant le 26.10.(1966).
Nos reprises d'oiseaux nordiques montrent que les individus originaires d'Allemagne, Pologne et Suède passent principalement en août chez nous (6x), avec le 7.8.(1967) comme date la plus précoce, et moins fréquemment en septembre/octobre (2x, date la plus tardive le 4.10.1984).
Nos oiseaux nicheurs furent contrôlés plusieurs fois sur place jusqu'à la mi-août, et une fois en septembre (22.9.1963). Une jeune Effarvatte de l'année s'était déplacée déjà 1737 km SW le 15.9.(1974) et deux oiseaux bagués en automne se trouvaient le 24.9. (1976) à 1387 km SW resp. le 8.10. (1983) à 753 km SW. Les quartiers d'hiver de cette espèce se trouvent en Afrique tropicale.
Chez nous l'Effarvatte est menacée avant tout par la disparition rapide des dernières roselières.
The Reed Warbler is the classic example of a species which is dependent on one specific plant - in this case the common reed Phragmites communis. Everywhere the Reed Warbler breeds the common reed will be found too: neither occur in the north of the country. Most remaining reed beds are still associated with watercourses (especially the Alzette, Moselle, Sûre and Syre), but are nowadays no more than isolated patches somewhere in the river valley rather than adjacent to the watercourse itself. Breeding habitat requirements are broadly similar to those of the Great Reed Warbler, a species which will not, however, tolerate the presence of its smaller cousin.
The nest of the Reed Warbler is usually built at a height of 80-110 cm, attached to several reed stems (although other plants may very occasionally be used). There are one or two broods of generally four eggs each, the first egg being laid around the end of May. Parasitisation by the Cuckoo is very uncommon, by contrast to the situation across the border in Lorraine.
Returning migrants are observed in the early part of May, staying until August (although juveniles from the second brood may still be present in September). Passage migrants from Germany, Poland and Sweden have been trapped in Luxembourg in August and September, and native bred Reed Warblers have in turn been recovered up to 1737 km SW by 15 September.
Clearly, the main threat to the local breeding population at present is the destruction of the species' highly specific breeding habitat.

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